Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : D.A.L - Bordeaux
  • : Droit Au Logement pour toutes et tous !
  • Contact

Contacter le D.A.L33 ?

Le D.A.L33 se réunit tous les lundis
19h30
Place St Michel
Ou 8 rue de La Course
à Bordeaux

dal33gironde@gmail.com
06 95 43 53 23

Et sur facebook :
klik !

Recherche

Actu du D.A.L33

REQUISITION GO !
Chassez les immeubles vides et
capturez-les au mail suivant :

requisition33@gmail.com

Infos : klik !

15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 13:59
Squat du Grand Poirier - Une décision de justice attendue

Transmis par le D.A.L36

Squat du Grand Poirier - Une décision de justice très attendue

Le Tribunal de Grande Instance vient d’accorder la trêve hivernale à la famille qui occupe depuis l’automne dernier un logement appartenant à la Ville de Châteauroux.

Une décision que salue le Dal36.

C'est une famille dont les parents ne sont pas en mesure de travailler pour des raisons de santé – avec un handicap reconnu invalidant pour la mère – et avec un enfant mineur scolarisé. Incapacité de travailler donc pas  de revenu. Pas de revenu donc pas de logement. C’est un cercle vicieux dont il est très difficile de se sortir.

Cette famille a fait de nombreuses demandes auprès du SIAO et des bailleurs sociaux, sans que la moindre solution ne leur soit proposée.

Ils ont donc décidé de s’abriter dans un appartement vide, situé dans un immeuble de la commune lui-même entièrement vide, en septembre dernier. La mairie a immédiatement saisi la justice pour procéder à l’expulsion, expulsion prononcée par le Tribunal d’Instance le 17 octobre 2014.

L’avocat de la famille a alors saisi le Juge de l’Exécution afin d’obtenir des délais et permettre une réelle recherche de solution de relogement.

Celui-ci a statué le 10 février dernier et accordé le délai de la trêve hivernale, déboutant ainsi la commune de Châteauroux.

C’est un répit et un immense soulagement pour cette famille qui vit sous pression constante depuis le mois d’octobre.

Mais cela ne suffit pas.

Les bénévoles du Dal36 accompagne au quotidien cette famille pour l’aider à accéder à un « vrai » logement. Mais l’administration ne joue pas le jeu. Une seule proposition à ce jour : un hébergement temporaire inadapté, avec travail quotidien à fournir, pour des personnes reconnues invalides.

Aucune réponse de la part du SIAO pour la demande d’appartement de coordination thérapeutique, – c’est pourtant la solution qui semble la mieux adaptée – et des blocages de la part de différents services dont la CAF…

Le Préfet doit maintenant prendre ce dossier en main et qu’une solution digne et humaine soit enfin trouvée pour reloger ces personnes, dans les plus brefs délais. Ce serait totalement irresponsable d’attendre le 31 mars pour finalement les remettre à la rue.

Le comité Dal36

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 15:08
Loi Macron - Menace de régression aussi pour les locataires

Communiqué du Droit Au Logement le 23 janvier 2015

La Loi Macron, n’est pas qu’une attaque contre les salariés, elle prévoit dans son article 25 de réduire, voire du supprimer les délais que les locataires avaient obtenu dans la loi ALUR, à l’encontre d’un congé vente spéculatif.

DAL est fermement opposé à ce nouvel accroc moins d’un an après l’adoption de la loi ALUR et demande l’abrogation pure et simple de ce privilège excessif des bailleurs que constitue le congé vente.

Le congé vente était interdit en France entre les deux guerres, et la loi de 48 l’avait également aboli. Cette disposition brutale avait été généralisée par le Gouvernement Chirac en 1986 dans la loi Méhaignerie, et les gouvernement qui ont suivi ne l’avait jamais remis en cause, malgré les demandes d’abrogation présentées par les mouvements de défense des mal logés et des locataires.

Le congé vente, qui autorise le bailleur à expulser son locataire afin de vendre le logement plus cher, est un des facteur de la spéculation immobilière et de la flambée artificielle des prix et des loyers que nous avons connu depuis 2000 en France.

En effet, l’expulsion d’un locataire qui a payé ses loyers pendant des années, a permis à un bailleur de s’enrichir et d’amortir son capital immobilier, est une mesure inique.

L’abrogation du congé vente n’empêche pas le bailleur de vendre son logement ... avec un locataire en place qui a démontré sa capacité de payer régulièrement son loyer.

Un amendement  soutenu par la Plate forme logement des mouvements sociaux a été déposé par le député André Chassaigne afin d’obliger le bailleur qui délivre un congé vente à reloger son locataire. Après tout, la loi Macron prétend abolir des privilèges ...

3 autres amendements ont été déposés, pour faciliter la mise en oeuvre de la loi de réquisition, accélérer les procédures d’insalubrité,  abroger le statut  de “résident temporaire” qui permet à un bailleur de faire un bail de trois et d’expulser en hiver (article 101 de la loi Boutin) ...

Droit Au Logement se mobilisera contre ce projet de loi régressif et pour l’amélioration des droits des locataires, des mal logés, et des sans logis.

Un toit c’est un droit !

Droit au logement :
http://www.droitaulogement.org/

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 23:59
[Bordeaux - 20 nov.] Procès D.A.L Gironde - Appel à rassemblement

Rassemblement de soutien au D.A.L33
Jeudi 20 novembre devant le Tribunal des Appels
13h
Place de la République à Bordeaux.

****
Partis politiques, ce rassemblement est apartidaire. Merci de venir sans vos étiquettes et sans vos drapeaux !!!!!

****
Communiqué du comité de soutien au Droit Au Logement de Gironde

Bordeaux, le 23 octobre 2014

Le jeudi 20 novembre 2014, à 14h, 5 membres de l'association Droit Au Logement de Gironde sont convoqué-e-s à la chambre des Appels Correctionnels de Bordeaux.

Ils/elles avaient été condamné-e-s le 14 mai dernier à 3 mois de prison avec un sursis qui court sur 5 ans, 90 euros de frais de procédure, 7 000 euros de dommages et intérêts et 1 000 euros de frais d'avocats pour « S'être à Bordeaux, entre le 6 mars 2013 et le 12 juillet 2013, en tout cas depuis un temps non couvert par la prescription et sur le territoire national, introduits ou maintenus dans le domicile de Odette L. à l'aide de manœuvres, menace, voies de fait ou de contrainte, en l'espèce en fracturant la porte d'accès, en effectuant le changement de serrures de l'appartement, en y pénétrant pour y installer plusieurs familles étrangères, en imposant la présence des ces dernières dans le domiciles, sans le consentement du propriétaire. »

Cette condamnation injuste, dont les inculpés nient les faits qui leur sont reprochés, avait été le point d'orgue d'un acharnement policier et judiciaire qui depuis le mois de juillet 2013 avait vu nos camarades auditionné-e-s, perquisitionné-e-s et dessaisi-e-s de leurs affaires personnelles (ordinateurs, téléphones, répertoires, carnets de notes…), gardé-e-s à vue pendant 20 heures, et finalement passé-e-s à la question pendant près de 4 heures lors d'un procès à sens unique où la culpabilité des prévenu-e-s n'avait pu être prouvée. Et pour cause.

La répression pénale des militant-e-s et la banalisation des outils sécuritaires est devenue monnaie-courante au point d'être dénoncées par le syndicat de la magistrature (communiqué 11/07/14). Elles visent à contenir nos indignations et à neutraliser nos moyens d'actions solidaires.

Zadistes, syndicalistes, bénévoles au sein d'associations ou de collectifs, nombreux-euses sont celleux à être blessé-e-s, mutilé-e-s, à devoir rendre compte devant une « justice » expéditive, soumise à des objectifs chiffrés, dont ils ressortent fortement amendé-e-s, avec des peines de prisons fermes ou avec du sursis. Nombreux-euses sont les camarades harcelé-e-s et poursuivi-e-s par une police zélée dont les actes de violences ne sont jamais sanctionnés.

Aujourd'hui, nous appelons à un rassemblement de soutien le jeudi 20 novembre devant le Tribunal des Appels, à 13h, place de la République à Bordeaux.

Nous exigeons que les membres du D.A.L33 soient relaxé-e-s et que cessent toutes les poursuites à l'encontre des membres de cette association.

Si ce procès ne leur rend pas justice, nous continuerons à nous mobiliser aussi loin qu'ils /elles sont prêt-e-s à poursuivre leurs actions.

L'heure n'est pas aux renoncements quand 10400 logements sont vacants à Bordeaux et que près de 3000 personnes y sont chaque jour à la rue !

Face à la répression, face à l'injustice, la solidarité reste notre meilleure arme !

Un toit, c'est un droit !

Le Droit Au Logement de Gironde (D.A.L33)
dal33gironde@gmail.com - 06 95 43 53 23

Infos/Episodes précédents :
http://dal33.over-blog.com/tag/proces%20d.a.l33/

Signataires :
Le comité de soutien aux 5 condamné-e-s du Droit Au Logement 33 (D.A.L33), La Fédération Nationale D.A.L, Le D.A.L44, le collectif "Un toit Pour Toutes et Tous", le collectif "Des Sans Abris", le collectif Contre Les Abus Policiers (C.L.A.P33), L'Orchestre Poétique d'Avant-guerre (O.P.A), le collectif de soutien à Notre Dame Des Landes, Association de Solidarité avec les Tous les Immigrés Bordeaux (A.S.T.I Bordeaux) , Guyom Touseul, L'Union Juive Française pour la Paix (U.J.F.P), S.U.D Solidaire, Le Samovar, AC! Gironde, Etang d'Art, Cubik, Unité Maü Maü, Le collectif Cirk A Nu, Le collectif Antirépression 86, AlterLib, Tran's Lib, LIB.R.E.S, La section libournaise de la Ligue des Droits de l'Homme, U.S.C.D C.G.T, le Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples Bordeaux (M.R.A.P33), le comité Libérons Georges 33, Socquette Juice Project, CNT-AIT33, Hacktivismes, Le P'tit Atelier Zef, Barthab de L'Affaire Barthab, LothKon, Libre Lucha, le collectif A l'est du Testet, le collectif La HP, Tchernoblaye, Christian Leduc, Benoît Braconnier, Le collectif "Le Pavé Brûlant".

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 13:42
[Bordeaux - 27 Oct.] Réunion du Comité de soutien au D.A.L33

Transmis par Le D.A.L33

Le 14 mai 2014, cinq membres de l'association Droit Au Logement de Bordeaux (D.A.L33) ont été condamné-e-s à 3 mois de prison avec un sursis qui court sur 5 ans, 90 euros de frais de procédure et 8 000 euros de dommages et intérêts pour « S'être à Bordeaux, entre le 6 mars 2013 et le 12 juillet 2013, en tout cas depuis un temps non couvert par la prescription et sur le territoire national, introduits ou maintenus dans le domicile de Odette L. à l'aide de manœuvres, menace, voies de fait ou de contrainte, en l'espèce en fracturant la porte d'accès, en effectuant le changement de serrures de l'appartement, en y pénétrant pour y installer plusieurs familles étrangères, en imposant la présence des ces dernières dans le domiciles, sans le consentement du propriétaire. »

Ils/elles ont fait appel. Le procès aura lieu le jeudi 20 novembre à 14h à Bordeaux

Un rassemblement aura lieu le même jour à 13h, place de La République.

C'est pour préparer ce rassemblement que le comité de soutien se réunit le 27 octobre à 20h - Salle de la Cheminée du Cinéma Utopia

Infos :
http://dal33.over-blog.com/tag/proces%20d.a.l33/

Partager cet article
Repost0
7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 13:23
Rassemblement de soutien aux prévenu-e-s du D.A.L

Bordeaux le 6 avril 2014

Communiqué du Droit Au Logement de Gironde

 Ce mercredi 9 avril 2014 se tiendra à Bordeaux le procès de la solidarité. Cinq membres du Droit Au Logement 33 comparaitront devant le Tribunal Correctionnel pour y répondre :
(…) « d'avoir pénétrés dans un immeuble pour y installer plusieurs familles étrangères sans le consentement du propriétaire » (…)

Au cours de l'enquête policière déclenchée par un article de presse « partial » en date de Juillet 2013, les 5 membres de l'association ont subi perquisition, deux gardes à vue de 12 heures chacune et saisie de leurs affaires personnelles ainsi que de leurs outils de travail.

Pour autant, aucun magistrat instructeur ne fut désigné pour les entendre, l'ensemble de la procédure se construisant donc à charge.

Face à l'emploi de ces méthodes disproportionnées, le DAL 33 tient à souligner l'absence de tout caractère délictueux opposable à l'activité de ses membres, et à réaffirmer les buts de l'association :
- Unir et organiser les familles et individus mal-logés, sans logis, locataires ou non confrontés à des difficultés économiques à une discrimination, au racisme, à toute situation portant atteinte à l'accès ou au maintien dans un logement décent accessible et durable (article 2 des statuts)

- L'arrêt de toutes les expulsions sans relogement

- La lutte pour le relogement décent de toutes familles et personnes mal logées et sans logis.

Entre la CUB et Bordeaux, 10411 logements vacants (INSEE 2011) contemplent du haut de leurs fenêtres vides et cloisonnées une réalité inacceptable : la réalité des sans-abris.

Ce procès, un de plus, illustre la systématisation des poursuites pénales à l'encontre de toute personne qui exerce sa solidarité à l'égard des précaires et des migrants.

N'importe lequel ou laquelle d'entre nous pourrait demain être à la place d'un des cinq prévenus du 9 Avril.

Seule leur relaxe est acceptable.

Vous pouvez leur témoigner vos solidarités en faisant circuler l'appel au rassemblement ou en vous y rendant.

Soyez nombreux ce mercredi 9 Avril 2014 à 13heures, devant le Tribunal de Grande Instance, Parvis des Droits de l'Homme, à Bordeaux.

…parce qu'un toit c'est un droit !

Le Droit Au Logement 33
http://dal33.over-blog.com

Téléphone  :
06 95 43 53 23

Page de soutien Facebook :
https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-DAL-33/308963959255023

Merci de faire circuler dans vos réseaux cet APPEL A DON pour participation aux frais juridiques et APPEL au rassemblement :

Par chèque à l'ordre de "Fédération Droit au Logement" en inscrivant au dos du chèque "SolidaritéDAL33" que vous pouvez envoyer à :
FEDERATION DAL
29 av Ledru Rollin
75012 PARIS

Partager cet article
Repost0
26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 04:17
[Bordeaux - 9 avril] 5 militants du DAL33 devant les tribunaux

Transmis le 25 mars

Bonjour,

Veuillez trouver ci-dessous et en pièce jointe au format pdf le communiqué de presse émis par le COMITE DE SOUTIEN aux 5 membres du DAL33 qui passent au tribunal le 9 AVRIL.

Bien cordialement,
Le comité de soutien
Contact Presse 06 28 05 26 74

***
5 militants du Droit Au Logement de Gironde devant les tribunaux

Le lundi 24 Février 2014 s’est créé à Bordeaux le Comité de Soutien aux 5 personnes prévenues du Droit au Logement de Gironde (DAL33).

Au motif d’une prétendue violation de domicile, chacune encourt 1 an de prison et 15 000 euros d’amende.

Le DAL 33 est une association loi 1901, il constitue un des 30 comités actifs en France et réunis en fédération. L’objectif premier de ces comités est d’ « Unir et d’organiser les familles et les individus, mal-logés ou concernés par le problème du logement, pour la défense du droit à un logement décent pour tous » (http://droitaulogement.org/la-charte-du-dal/).

Ces 5 personnes ont été arbitrairement choisies parmi des centaines d’autres à Bordeaux et en France qui s’engagent à porter assistance aux familles sans logement, mal logées ou menacées d’expulsion parce qu’elles se sentent tout simplement concernées et solidaires face à la détresse d’autres êtres humains. Elles n'agissent qu'en conséquence des défaillances de l’État à faire appliquer la loi, par un simple manque de volonté politique.

Le but de ces poursuites est d’effrayer et décourager les initiatives individuelles pour affaiblir, isoler et casser les résistances collectives. La liste est longue des autres mouvements ou formes d’expression qui subissent le même type de répression aujourd’hui.

Le comité dénonce formellement ces poursuites judiciaires, et ne restera pas sans réagir face à cette tentative manifeste de pénaliser la solidarité.

Nous appelons donc à une forte mobilisation aux cotés des 5 prévenu.e.s afin que la solidarité reste encore un droit à défaut d’un devoir.

Nous appelons à un grand rassemblement le jour du procès le mercredi 9 Avril 2014 à partir de 13h devant le Tribunal de Grande Instance, parvis des Droits de l’Homme à Bordeaux.

Nous demandons la relaxe des 5 prévenu.e.s et l’abandon de toute poursuite à leur encontre.

Le comité de soutien aux prévenu.e.s du Dal 33

Contact :
06 28 05 26 74

*
NB : Rappel des faits :

80 personnes se retrouvent à la rue en juillet 2013, sans aucun autre recours que des associations bénévoles.

Le 12 Juillet la police est intervenue pour vider un immeuble vacant, rue Planterose occupé par certaines de ces familles sans logis en détresse avec une femme enceinte et des enfants en bas âge.

Ces personnes ont été expulsées le 16 Juillet suite à une forte médiatisation.

Le 19 Juillet à 7h du matin, 25 policiers ont été mobilisés pour perquisitionner l’appartement de 4 militants du DAL33. Ils ont immédiatement été mis 12h en garde à vue et leurs matériels personnels ont été saisis. A cette occasion, le local mis à disposition du DAL par le syndicat Solidaires a été fracturé. Le 19 septembre, la garde à vue a été renouvelée pour les 4 militants et un 5ème y a été placé pour la première fois.

Extrait de la convocation au tribunal correctionnel de Bordeaux : Il leur est reproché de : « S’être à Bordeaux, entre le 6 mars 2013 et le 12 juillet 2013, en tout cas depuis un temps non couvert par la prescription et sur le territoire national, introduits ou maintenus dans le domicile de Odette L. à l’aide de manœuvres, menace, voies de fait ou de contrainte, en l’espèce en fracturant la porte d’accès, en effectuant le changement de serrures de l’appartement, en y pénétrant pour y installer plusieurs familles étrangères, en imposant la présence de ces dernières dans le domicile, sans le consentement du propriétaire. »

Partager cet article
Repost0
18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 23:11
Procès pour en correctionnel pour 5 membres du D.A.L33

Bordeaux le 8 février 2014

 

Communiqué du Droit Au Logement de Gironde

 

Le mercredi 9 avril 2014, cinq membres du Droit Au Logement de Gironde (D.A.L33) sont convoqué-e-s au tribunal correctionnel afin de répondre des faits suivants :
« S’être à Bordeaux, entre le 6 mars 2013 et le 12 juillet 2013, en tout cas depuis un temps non couvert par la prescription et sur le territoire national, introduits ou maintenus dans le domicile de Odette L. à l’aide de manœuvres, menace, voies de fait ou de contrainte, en l’espèce en fracturant la porte d’accès, en effectuant le changement de serrures de l’appartement, en y pénétrant pour y installer plusieurs familles étrangères, en imposant la présence des ces dernières dans le domiciles, sans le consentement du propriétaire. »

 

Ce procès fait suite aux perquisitions et gardes à vue de l’été dernier après la plaine contre X déposée par Mme L. pour la violation de son domicile rue Planterose à Bordeaux.

 

Lire ici :
http://dal33.over-blog.com/communiqu%C3%A9-du-d.a.l-gironde
http://dal33.over-blog.com/nouvelle-garde-%C3%A0-vue-pour-les-militants-du-dal33

 

Pour les faits qui leurs sont reprochés les membres du D.A.L33 encourent une peine d’un an de prison et 15 000 euros d’amendes.

 

Alors que des centaines d’individus et de familles sont à la rue, que la loi de réquisition n’est toujours pas appliquée bien que Bordeaux regorge de 10 411 logements vacants (chiffre INSEE, recensement 2010), alors que des expulsions ont lieu en plein hiver et que l’on mure des bâtiments pour que personne ne puisse pas s’y abriter, ces membres du D.A.L33 , solidaires des sans abris,  sont donc aujourd’hui trainé-e-s devant les tribunaux et risquent de la prison ferme pour s’être mobilisé-e-s  pour l’application du droit de chacun-e  à un « logement convenable, y compris à une protection légale contre l'expulsion » (Cf. Déclaration Universelle des droits de l’Homme).

 

Le Droit Au Logement vous appelle à faire preuve de solidarité et d’indignation.

 

Nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous le mercredi 9 avril à 14h au tribunal correctionnel de Bordeaux, 30 rue des Frères Bonies.

 

Un comité de soutien est en train de se constituer afin d’organiser ce rassemblement et appeler au soutien financier. Celui-ci vous contactera dès que les bases en seront posées.

 

Soyons nombreux/euses à nous mobiliser contre la criminalisation de la solidarité et pour un toit pour tous !

 

Merci de faire suivre ce communiqué dans vos réseaux.

 

Droit Au Logement 33

 

Contacts :

DAL33 (Droit Au Logement de Gironde)

Tel : 06 95 43 53 23

Mail : dal33gironde@gmail.com

Blog : http://dal33.over-blog.com/

Partager cet article
Repost0
22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 05:04
Communiqué du D.A.L Gironde

Droit Au Logement Gironde


Le 21 juillet 2013

Répression sécuritaire contre le D.A.L33
Communiqué – Appel à conférence de presse

Trois articles dans Sud-Ouest, un dans le Figaro, TV7, RTL, des dizaines de coups de fils et de mails d’insultes et de menaces essentiellement à caractère raciste et xénophobe, une plainte déposée contre X, des élus UMP et FN qui demandent notre dissolution : la sphère politico-médiatique s’est enflammée en apprenant que des familles d’origine étrangère avaient occupé un immeuble appartenant à une personne âgée de 84 ans à Bordeaux, dans le quartier Saint-Michel, soi-disant « installées par le D.A.L33 » qui aurait « fracturé la serrure ».

Le ton général de ces réactions, de la véhémence jusqu’à à la haine, criminalise l’action du D.A.L33, qui « met des mamies à la rue », « viole leur bien » et « fait dormir des indigènes dans leur lit » dès qu’elles ont le dos tourné …

Concrètement, cet immeuble était connu comme inhabité et ouvert depuis au moins six mois. Après vérifications, nous y avons constaté l’absence d’effets personnels et appris que son propriétaire était domicilié dans une autre ville. Le tout dans un bâtiment présentant tous les signes de vacance.

La contestation de ces faits n’a été qu’un choix stratégique visant à obtenir une expulsion rapide hors de la procédure classique. D’ailleurs, avant la forte médiatisation, les familles avaient reçu l’autorisation orale de la propriétaire de rester jusqu’en septembre.

Aujourd’hui, les familles sont à la rue et l’immeuble demeure vide.

Les accusations portées sur le D..A.L33 sont les conséquences d'un contexte bien particulier :
- la démission du préfet à son obligation de loger ces familles, qui étaient en situation régulière, en vertu de l’arrêt du conseil d’Etat du 10 février 2012. Ces familles se trouvaient donc dans un état de nécessité absolue après avoir épuisé toutes les solutions légales possibles.

- le climat politique qui cède un large espace d'expression aux idées racistes, nationalistes et individualistes, ce qui autorise des élus U.M.P (F. Robert) ou F.N (M. Colombier) à avoir des propos mensongers dans la presse.

Tout cela n'est que l'alibi parfait et attendu du gouvernement pour s'attaquer aux initiatives solidaires du D.A.L de Gironde. Cela lui permet de réprimer ce genre d’activités grâce à une sur médiatisation qui révèle la large place laissée aux réactions xénophobes, identitaires et nationalistes dans la sphère publique : l’Etat va exactement dans le même sens que les idées d’extrême droite.

Reprenant l’article initial et approximatif de Sud-Ouest, ces idées d’un autre temps ont fait le tour du web, remis à toutes les sauces, notamment celle du repli identitaire. Les militant.e.s du D.A.L33 ainsi que les familles sont inondées de menaces et de propos haineux sur les réseaux d’extrême droite.

Un facebook de soutien à la propriétaire s'est ainsi constitué sans son accord et on peut y lire des propos tels que "défonçons à coup de barre à mine la gueule de ces tarlouzes."

Dans cette course au populisme, l’autoritarisme s’exerce de manière décomplexée : « on  veut la peau du D.A.L », c’est ce qui a été dit à un militant interpellé jeudi 18 juillet.

Ce jour-là, à 7h du matin, à 4 endroits différents de Bordeaux, 25 policiers et 8 voitures de police sont venus réveiller quatre militant.e.s chez eux et saisir leurs téléphones, ordinateurs, disques durs et documents divers. Ils ont ensuite été amenés au commissariat et placés 12 heures en garde à vue aux sorties desquelles aucune charge n'a été retenue contre eux. Aucune preuve d'une quelconque violation de domicile ou de dégradation ne leur a été soumis tandis que la police a conservé la plupart des objets saisis.

Le même jour, le local du syndicat Solidaires qui héberge gracieusement le D.A.L33 a lui aussi subi une perquisition, après avoir vu sa serrure forcée. Les familles ont elles aussi vécu plusieurs auditions durant lesquelles elles nous disent avoir subi des pressions pour dénoncer le DAL33. Quelle disproportion de moyens pour une simple suspicion de violation de domicile !

Le DAL33 ne se veut pas adversaire de particuliers, et regrette si cette propriétaire a eu l’impression que notre intention était de lui porter atteinte. En revanche, il continuera à promouvoir et à acter la solidarité par la réquisition de logements vacants, publics ou privés.

Un toit est plus qu’un droit, il est une nécessité vitale, et il n’y a pas de débat à ouvrir sur cette affirmation. Nous ne cèderons pas sur ce principe. C’est la meilleure réponse au mépris politique et sociétal que vivent les immigré-e-s en particulier, et les millions de foyers « bien de chez nous » qui connaissent au quotidien des problèmes liés au logement. C’est pourquoi nous nous mobilisons tous les jours, sans moyens financiers et sans distinction.

Pour plus d’informations, une conférence de presse sera donnée conjointement avec Solidaires mardi 23 juillet, à 11h30, dans leur local du 8 rue de la Course.

Contact :
DAL33 (Droit Au Logement de Gironde)
06 95 43 53 23

http://dal33.over-blog.com/
***
Compléments d'info

Le communiqué de La Fédération Nationale Droit Au Logement
http://dal33.over-blog.com/communiqu%C3%A9-du-d.a.l-national-soutien-au-d.a.l33

Le communiqué de Solidaires33
http://dal33.over-blog.com/solidaires-33-perquisitionn%C3%A9-communiqu%C3%A9

Partager cet article
Repost0