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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 14:35

Le jugement expulsant les yourtes est CASSÉ !
Par petitpic le lundi 2 mars 2015, 19:23

 

Bonjour à tous,

 

Une nouvelle fois, le maire de Bussière-Boffy est désavoué par la justice, et cette fois par la justice suprême !

 

Le 24 février 2015, la Cour de cassation a cassé le jugement de la cour d'appel de Limoges du 14 juin 2013 nous condamnant à la démolition de nos yourtes avec amendes. Cela, en considérant que la prescription devait s'appliquer et que la cour d'appel a méconnu les textes de lois. Elle renvoie notre affaire qui sera rejugée par la cour d'appel de Bordeaux.

 

La Cour de cassation a annulé la totalité du jugement qui nous condamnait, en s'appuyant sur la prescription, car nos yourtes étaient montées depuis plus de 3 ans. Mais, ironie du sort, à l'heure de ce jugement, elles n'y sont plus ! Cette décision montre à quel point nous avons été malmenés dans cette très longue histoire de 8 années.

 

Aujourd'hui, nos familles, épuisées par tant d'années de lutte, n'ont eu d'autre possibilité, pour continuer de vivre dignement et développer des projets, que d'aller vivre ailleurs. La vie dans notre village est devenue une procédure perpétuelle, où aucun projet n'est plus possible, où aucune association autre que celle des anciens combattants n'a droit de cité. Bref, on a pensé au bonheur de nos enfants et on est partis...

 

Moralement, ce maire nous a massacrés, minutieusement, année après année, il a exterminé nos vies, et l’État n'a jamais voulu nous protéger, bien au contraire. Quand le Préfet nous a régularisés en 2009, c'était pour nous faire taire. Car nous avions raison, raison de vivre comme cela avec nos enfants, simplement, avec nos moyens, dans le respect de la nature, en apportant nos alternatives et notre vitalité à ce village. Notre légitimité a touché beaucoup de gens, et elle a touché tous les juges qui ont eu affaire à notre histoire. C'est pour cela que nous avons gagné tous nos procès ; le seul que nous avons perdu, c'est lorsque l'Etat s'en est mêlé pour faire appel.

 

Quand un homme seul, investi de son pouvoir, détruit la vie et les rêves de plusieurs familles au nom de sa propre idéologie, on appelle cela le fascisme. Le fascisme c'est la brutalisation des esprits... du nôtre, de celui de nos enfants, de notre collectivité. La réalité est que cet homme a été soutenu par les pouvoirs publics.

 

La Cour de cassation, comme nous l'a expliqué l'une des avocates du cabinet de Maître Spinozi (notre défenseur), ne pouvait pas affirmer qu'une yourte n'est qu'une tente. Cela l’État ne le permettrait pas, car la liberté prendrait trop de place. Les juges ont cassé le jugement en s'appuyant sur la prescription, c'est tout ce qui leur restait pour nous donner raison. Nous savons que nous faisons peur à l’État français, car nous avons simplement raison, et que le bon sens touche le coeur des gens bien plus profondément que les lois. Mais nous savons aussi qu'à force de procédures, et face à l’État, nous avons peu de chance de gagner le véritable droit d'être ce que nous sommes : des êtres humains vivant en liberté sur notre Terre !

 

Comme le dit avec toujours autant de vilenie et d'immoralité le maire de Bussière-Boffy (réélu l'année passée, il faut le rappeler) : « Ce jugement n'a aucune valeur... Ce qui compte c'est qu'ils soient partis ».

 

Il n'y a que les faiseurs de mort qui se réjouissent du malheur des autres, pour notre part nous avons choisi de défendre le vivant, même si nous y perdons des plumes !

 

Nous avons gagné ce procès, une fois de plus, et l'affaire sera rejugée par la cour d'appel de Bordeaux dans plusieurs mois, voire 1 ou 2 ans. Ce jour là les juges seront-ils capables de résister à une ultime pression de l’État ? Car l'enjeu est lourd, il s'agit de notre liberté d'habiter la Terre.

 

Nous remercions encore une fois toutes les personnes qui nous ont soutenu, votre soutien c'est notre résistance, votre indignation c'est notre force, avec une pensée particulière pour ceux qui ont participé au financement de ce procès en cassation, qui n'aurait pu avoir lieu sans vous.

 

Vous aurez de nos nouvelles... un jour... Car la justice prend son temps pendant que les années passent !

 

Bises à tous

 

Des ex-habitants des yourtes de Bussière-Boffy

*****
Rappel de l'histoire

 

Nous sommes trois familles vivant dans des yourtes sur la commune de Bussière-Boffy (Haute-Vienne) depuis plusieurs années. L'arrivée d'un nouveau maire en 2008, avec une idéologie d'extrême-droite, a mis notre mode vie en grand danger, en nous soumettant en 7 ans à 8 procès. Ces procès concernent toujours la légitimité de notre citoyenneté sur la commune.

 

Ce maire a tenté, depuis le début de son 1er mandat, de nous expulser de la commune, en ne tenant aucun compte de la désertification et du vieillissement de la population de cette région isolée, ni de notre mode de vie écologique. Il a toujours fait preuve d'une immoralité totale à notre égard, ainsi qu'envers tous les habitants de la commune nous soutenant.

 

Cette procédure d'expulsion a commencé en 2011, suite à une plainte du maire concernant la prétendue illégalité de nos habitats. Nous précisons qu'en plus des trois familles impliquées, cette plainte concerne une quatrième famille dont le tort est d'avoir prêté son terrain pour y implanter une des yourtes.

 

En première instance, le tribunal de Limoges nous a relaxés le 11 décembre 2012, considérant que les yourtes étant des tentes, - qui n'ont pas besoin de permis de construire ou de déclaration préalable - il n'y avait donc pas d'infraction.

 

Mais suite à une pression de l’État (dixit les paroles d'un procureur), le Parquet a fait appel.

 

Bien que les juges de la cour d'appel, lors de l'audience de juin 2013, aient été ouvertement favorables à notre égard, le jugement nous a condamnés au démontage et à des amendes, considérant nos yourtes comme des « constructions » (donc illégales puisque montées sans permis de construire), balayant d'un revers de manche notre régularisation par le Préfet de Haute-Vienne en juin 2009, ainsi que la règle de la prescription. (Pour info, la prescription d'une infraction au code de l'urbanisme interdit de condamner celui qui a construit sans permis, si la construction a plus de 3 ans). Ce jugement (le seul que nous ayons perdu) nous a fait comprendre que l’État avait fait pression et que d'une certaine manière il soutenait les abus de pouvoir de ce petit maire.

 

Source :
http://yourtesbussiere-boffy.info/

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 18:00
[Bordeaux - 31 mars] Rassemblement contre la fin de la trêve hivernale

APPEL A RASSEMBLEMENT

MARDI 31 MARS - 10H - PLACE PEY BERLAND - BORDEAUX

 

Communiqué de l’association Droit Au Logement de Gironde (D.A.L33)
dal33gironde@gmail.com/06 95 43 53 23

 

Fin de la trêve hivernale des expulsions

 

ARRET DES EXPULSIONS, DES COUPURES D’ENERGIE !
BAISSE DES LOYERS ET DES CHARGES !
UN LOGEMENT STABLE ET DECENT POUR TOU-TE-S !

Le 1er avril 2015, les expulsions vont reprendre et des milliers de places d’hébergement d’urgence vont fermer.

 

Pour des dizaines de milliers de locataires, de mal-logé-e-s, de sans logis, c’est l’angoisse d’être jeté-e-s sur le trottoir et d’y rester.

 

Le nombre de jugements d’expulsion en France est passé 75 000 en 1998 à 125 000 en 2013. Le nombre de sans abri est passé de 90 000 en 2001 à 140 000 en 2013. La France compte 3,2 millions de mal logé-e-s …

 

La spéculation immobilière est la principale cause de la hausse des loyers et des charges ; la preuve en est, les profits locatifs ont grimpé de 70% depuis 15 ans.

Les habitant-e-s des quartiers populaires sont stigmatisé-e-s tandis que l’érosion des APL et la hausse de la quittance en HLM précipitent les classes populaires dans les impayés, la précarité et la crise du logement.

 

Quelle réponse du gouvernement ? Économiser 4 milliards sur les APL et supprimer les subventions à la construction HLM. De même, l’encadrement des loyers demeure « expérimental »  et la loi Macron favorise les congés-vente spéculatifs qui autorisent le bailleur à expulser le locataire afin de vendre le logement plus cher… ça suffit !

 

Alors qu’il faudrait atteindre les 500 000 logements neufs par an, 250 000 HLM pour les mal logés afin de résorber le surpeuplement, les bidonvilles, les taudis… L’argent est là : l’épargne populaire, qui a pour vocation de financer la construction des HLM, compte 365 milliards de dépôt (Livret A + LDD…).

 

Tous ensemble, locataires, mal-logé-e-s, sans-logis, POUR :

 

-  Stopper les expulsions sans relogement, les fermetures d’hébergement et les coupures de fluides (eau, électricité, gaz, chauffage urbain) ;

 

- Baisser de 20% les loyers, les charges, les fluides, et mettre en place l’encadrement des loyers à la baisse dans toutes les grandes villes ;

 

- Augmenter les APL en fonction de hausses de loyers réels et des charges ;

 

-  Respecter la loi DALO et le Droit à l’hébergement jusqu’au relogement  grâce à l'application de la loi de réquisition sur 100 000 logements vacants ;

 

-  Renforcer le droit des locataires à un logement stable, décent et sain, économe en énergie, et contre les congés abusifs, les expulsions illicites …

 

- Instaurer le droit à la vie privée dans les foyers et de vraies compétences aux comités de résidents

 

- Financer 250 000 vrais HLM par an : doubler le plafond du Livret A, récupérer les 120 milliards offerts aux banques au détriment de la construction HLM, rétablir les financements du 1% logement pour construire et taxer les profits spéculatifs ;

 

- Créer un service public du logement pour réaliser les HLM, des foyers-logement, combattre la spéculation, les bailleurs indélicats, les marchands de sommeil ;

 

- Abroger les mesures de marchandisation des HLM et de précarisation des locataires HLM, ainsi que les aides fiscales et les subventions aux riches investisseurs ;

 

- Cesser la démolition des quartiers populaires, la stigmatisation des habitant-e-s et lancer un vrai plan pour l’emploi et l’amélioration de leurs conditions de vie.

 

 

Droit Au Logement de Gironde (D.A.L33)
 

dal33gironde@gmail.com/06 95 43 53 23

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:51

 

Transmis par D.A.L National

 

Un Toit c'est un droit ! 1er avril : fin de la trêve des expulsions locatives

 

4 millions de mal logés, 150 000 sans logis, Immobilier : les profits, ça suffit !!

 

Le 28 mars - journée nationale du Droit au Logement - Lorient à 14h30 Place Jules Ferry

 

Tous ensemble pour demander aux services de l’État,

 

- de stopper les expulsions sans relogement et les coupures d'eau, d'électricité, de gaz,
- de mettre en place un encadrement des loyers à la baisse sur tout le territoire,
- de respecter le droit au logement décent pour tous/tes ( 2007 : loi instituant le DALO),
- de maintenir toutes les places du plan hivernal d'hébergement (2009 : loi instituant le Droit inconditionnel à l'hébergement )
- de renforcer le droit des locataires à un logement stable, décent et économe en luttant contr les congés abusifs et les expulsions ou menaces illicites,
- de mener une politique qui permette la rénovation et la construction de 200 000 de logements sociaux par an.

 

à toutes les communes de l'agglomération de Lorient,

- de construire des logements sociaux accessibles aux plus défavorisés ( 2000 et 2014 : lois SRU et ALUR instituant l'obligation d'offrir 25 % de logements sociaux)
- la poursuite de la réhabilitation des quartiers défavorisés en concertation avec les habitants.

 

à tous les bailleurs de la région et en particulier aux bailleurs sociaux publics,

- de cesser toute expulsion locative de personne n'ayant pas trouvé à se reloger décemment.

 

Merci de faire suivre dans vos réseaux, de signaler vos disponibilités pour les distributions de tracts merci aux associations ou organisations syndicales de faire connaître leur éventuel soutien

 

Comité Droit Au Logement 56 :
dal56@droitaulogement.org 06 20 00 44 96

 

Source :
http://untoitpourtous.net/

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:41

 

Rassemblement à 15h
Métro François Verdier

Cette année pour la fin de la trêve hivernale, la palme d'Or de la Spéculation immobilière sera remise par Brad Pitt et Angelina Jolie !


Avec le DAL 31, CIP-MIP, MNCP, Act-Up, AL 31, NPA 31, PG 31, Sud Emploi, CEDIS, Sud Culture... et tant d'autres !!!

Et les nominés sont :

- Censureone SA Tropezienne
- Bonnet Lacroix
- Habiblabla Toulouse

https://www.facebook.com/DalToulouse

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:09

 

Transmis par D.A.L National

 

PARTICIPONS NOMBREUX A LA JOURNÉE D’ACTION DU 28 MARS, FIN DE LA TREVE HIVERNALE

 

La trêve hivernale pour les expulsions locatives et le plan hivernal de l’hébergement s’achèvent : dès le 1er avril des dizaines de personnes vont se retrouver à la rue. Il est temps de manifester notre colère envers les pouvoirs publics qui enfreignent les lois en matière de logement et d’hébergement.

 

À partir de 11 h, place Sainte Anne : Votation citoyenne pour « Un toit pour tous »

 

À midi, place de la Mairie : Pique-nique solidaire

 

À 15 h, place de la Mairie : Manifestation et dépôt des bulletins de vote

 

POUR LA BAISSE DES LOYERS, DE L’ÉNERGIE ET DES CHARGES !
Taux d’effort à 25% maximum; Baisse immédiate de 20%.

 

POUR LA RÉQUISITION DES LOGEMENTS VIDES !
2,4 millions de logements vides en France.
Des millions de m2 de bureaux ont été construits par la spéculation et sont inoccupés ; transformons les en logements sociaux.

 

CONTRE TOUTE EXPULSION SANS RELOGEMENT !
125 000 jugements d’expulsion ont été prononcés en 2013.
Pas d’expulsion sans relogement, y compris les squats.

 

POUR L’AUGMENTATION DES PLACES DE CADA !
Il manque aujourd’hui 20 000 places de CADA et l’accueil des demandeurs d’asile est déplorable.

 

UN HÉBERGEMENT D’URGENCE EFFICACE !
73 % de refus en janvier 2015 à Rennes au 115 ; création de nouvelles places d’hébergement. Toute personne hébergée doit se voir proposer un logement.

 

CONSTRUCTION MASSIVE DE LOGEMENTS TRÈS SOCIAUX !
Les promoteurs et les communes construisent des logements pour les classes moyennes, pas pour les pauvres. 200 000 logements nouveaux de suite !

 

OUVERTURE D’UN ACCUEIL DE JOUR À RENNES !
Les familles virées des hébergements le matin tôt n’ont aucun lieu pour simplement se poser.

Source :
http://dal35.free.fr/index.php/non-classe/journee-daction-a-rennes-le-28-mars-fin-de-la-treve-hivernale/

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 16:01

 

Transmis par D.A.L National

 

Arrêt des expulsions, des coupures d’Énergie !
Baisse des loyers et des charges !
Un logement stable et décent pour tou(te)s !

 

MANIFESTATION - Samedi 28 mars - 15h - Place de La République - Paris

 

Le 1er avril 2015, les expulsions vont reprendre, et des milliers de places d’hébergement d’urgence vont fermer.

 

Pour des dizaines de milliers de locataires, de mal-logé(e)s, de sans logis, c’est l’angoisse d’être jetés sur le trottoir et d’y rester, car la loi sur le droit à l’hébergement jusqu’au relogement, et la loi DALO ne sont pas respectées par l’État.

 

Le nombre de jugements d’expulsion en France est passé 75 000 en 1998 à 125 000 en 2013. Le nombre de sans abri est passé de 90 000 en 2001 à 140 000 en 2013. La France compte 3,2 millions de mal logé(e)s …

 

La spéculation immobilière qui a permis aux banques, à une minorité de riches bailleurs et de sociétés de s’enrichir est la principale cause de la hausse des loyers et des charges, et de la crise ; les profits locatifs ont grimpé de 70% depuis 15 ans ; les gouvernements ont encouragé la flambée, précipitant les classes populaires dans les impayés, la précarité et la crise du logement.

 

Les habitants des quartiers populaires sont stigmatisés, tandis que l’érosion des APL, la hausse de la quittance en HLM et la montée du chômage rendent les fins de mois de plus en plus angoissantes.

 

Il est envisagé d’économiser 4 milliards sur les APL et supprimer les subventions à la construction HLM, tandis que l’encadrement des loyers initialement conçu pour être national devient « expérimental » à Paris. La loi Macron favorise les congés vente spéculatifs … ça suffit !

 

Alors qu’il faudrait en urgence baisser les loyers, cesser les expulsions, réquisitionner les logements vacants, le Gouvernement Valls  soutient les promoteurs et les riches bailleurs au prétexte de relancer la construction … en pure perte.

 

Pour atteindre les 500 000 logements neufs par an il faudrait un plan Marshall : 250 000  HLM pour les mal logés ; c’est le moyen de résorber le surpeuplement, les bidonvilles, les taudis...

L’argent est là : l’épargne populaire, qui a pour vocation de financer la construction des HLM, compte 365 milliards de dépôt (Livret A …).

 

Tous ensemble, locataires, mal-logés, sans-logis, POUR FAIRE :

 

-  Stopper les expulsions sans relogement, les fermetures d’hébergement et les coupures de fluides (eau, électricité, gaz, chauffage urbain…) ;

 

- Baisser de 20% les loyers, les charges, les fluides, et mettre en place l’encadrement des loyers à la baisse dans toutes les grandes villes ;

 

 - Augmenter les APL en fonction de hausses de loyers réels et des charges ;

 

 -  Respecter la loi DALO et le Droit à l’hébergement jusqu’au relogement, grâce à la mobilisation réquisition de 100 000 logements vacants ;

 

-  Renforcer le droit des locataires à un logement stable, décent et sain, économe en énergie, et contre les congés abusifs, les expulsions illicites, instaurer le droit à la vie privée dans les foyers, et de vraies compétences aux comités de résidents

 

 - Financer 250 000 vrais HLM par an : doubler le plafond du Livret A, récupérer les 120 milliards offerts aux banques au détriment de la construction HLM, rétablir les financements du 1% logement pour construire et taxer les profits spéculatifs ;

 

 -  Créer un service public du logement pour réaliser les HLM, des foyers logement combattre la spéculation, les bailleurs indélicats, les marchands de sommeil, et réquisitionner les logements et le foncier vacants…

 

-  Abroger les mesures de marchandisation des HLM et de précarisation des locataires HLM, ainsi que les aides fiscales et les subventions aux riches investisseurs ;

 

 - Cesser la démolition des quartiers populaires et la  stigmatisation des habitants, et lancer un vrai plan pour l’emploi et l’amélioration de leurs conditions de vie.  

 

A l’appel de :
Plate forme logement des Mouvements sociaux (Logement : CSF, DAL, ACDL, CGL , Advocacy, AFVS, Bagagérue, CAHL 94, CAL, Copaf, CoL3e, CoL14e...  Syndicats:  CGT,  FSU, Sud Santé Sociaux, SAF, Syndicat de la Magistrature, UNEF, Union Syndicale Solidaires, USP ... Solidarité :  AITEC, ATTAC, AC !,  CNAFAL, Fondation Copernic, MRAP ...), 115 des particuliers, APEIS, CNT SO IDF, FASTI, MNCP … Avec le soutien de : Ensemble, NPA, PCF …

 

Droit Au Logement
http://www.droitaulogement.org

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 14:32
Mort des SDF - Responsabilité de l’Etat

Communiqué de presse du 8 février 2015
Le Groupe de Secours Catastrophe Français (GSCF)

Ce 5 février 2015, de nouveau, une personne SDF est morte de froid sur le parking d’un hôpital. (Lire)

Ce nouveau décès repose la question de la compétence de notre Etat à gérer la prise en charge des personnes SDF.

Aujourd’hui, la question est de savoir si les personnes qui nous représentent souhaitent réellement trouver des solutions...

La personne SDF gêne ! Nous en avions notamment eu  une première expérience avec Madame Aubry, Maire de Lille, qui pour ne pas nous recevoir avait fait intervenir la police municipale (lire).

Ce ressenti est également commenté par d autres associations (Voix du nord du 7 février 2015)

Depuis cinq ans, le GSCF a mis en place un kit de survie pour répondre aux besoins vitaux  des personnes abandonnées par notre société.  Description du sac (version 2014 /2015)

Depuis cinq ans, nous tentons d’ouvrir le débat pour trouver des solutions et nous faisons face à l'hypocrisie totale de notre Etat, quelque soit le Président de la République.

Pourtant, nous aurions pu y croire dernièrement lors de la présentation du kit de survie au Ministère des affaires sociales (Lire). Malgré de beaux discours, nous restons toujours dans l’attente de réponses à nos questions.

Dans cette attente, ne nous affolons surtout pas... Chaque pic de froid ou drame continuera à être  médiatisé de façon à faire croire que tout va bien  et que l’Etat gère et met à disposition des moyens . Sauf que lorsque nous sommes sur le terrain, nous recevons un autre discours de ces personnes abandonnées.

Le système est totalement à revoir ; seul hic: en France, pour reformer, il faut reconnaitre les erreurs notamment l’argent gaspillé à entretenir la misère...

Il est temps de dire STOP ; il est temps d’ouvrir les yeux et de faire face à cette misère galopante et invisible qui s’installe en France. En 11 ans, le nombre de SDF a augmenté de 44% en France.

Si je dois demain m’engager et créer un rassemblement des oubliés je le ferai, quitte à mobiliser des personnes lors des élections afin de nous faire entendre.
 
Thierry VELU
Président du GSCF

Source :
http://www.gscf.fr/%E2%80%8BMort-des-SDF-responsabilite-de-l-Etat_a3309.html

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 11:31
1 an de délai pour les squatters d'une agence Pôle Emploi

Communiqué du Droit Au Logement
Paris le 12 février 2015

Un an de délai pour les sans abris DAHO qui ont réquisitionné une agence Pôle emploi.
Qu’attendent le Préfet et le Gouvernement pour réquisitionner les logements et les bureaux vacants ?

Le juge d’instance d’Aubervilliers, a accordé fin décembre plus d’un an de délai aux 80 sans logis qui occupent depuis fin août une ancienne agence de Pôle emploi, située 81 avenue Victor Hugo, dans le quartier du centenaire, à proximité de la porte d’Aubervilliers, avec le soutien du DAL.

Pôle emploi n’a pas fait appel de cette décision* qui est désormais pérenne, et protège donc les occupants d’une expulsion jusqu'au 1er avril 2016, car la trêve hivernale s’applique**.

Alors que le 115 du département fait grève aujourd’hui, et que les organismes d’hébergement se mobilisent ce soir, Droit Au Logement rappelle que des solutions existent autres que des hôtels ou des foyers coûteux :  

Qu’attendent le Préfet Galli, la ministre du logement et le Premier ministre pour réquisitionner ?
Ils ne manquent pas de courage pour expulser les mal logés. En manqueraient ils pour appliquer la loi de réquisition et protéger des êtres humains, parmi lesquels des personnes vulnérables ?

Cette politique de “2 poids - 2 mesures”, en violation des droits humains et des lois de la république devient intolérable !

Cette décision du tribunal d’Aubervilliers, rare dans le cadre des réquisitions militantes, vient opportunément rappeler l’État à ses devoirs. 

En effet, les occupants du 81 avenue de la république, avaient été reconnus pour la plupart prioritaires DAHO (Droit à l’hébergement opposable) depuis juin 2014, alors qu’ils campaient dans la rue. La Préfecture du 93 ne leur a jamais proposé l’hébergement pérenne prescrit par la loi DALO du 5 mars 2007, dans le délai de 6 semaines.

Cet immeuble sur lequel Pôle emploi à un droit d’usage, appartient à l’État (ministère du travail), État qui est en défaut puisqu’il n’a pas mis en oeuvre la décision de la commission départementale de médiation.

Puisque l’État est défaillant, il reste la voie des réquisitions militantes, dont on ne manquera pas d’entendre à nouveau parler dans les prochaines semaines, malgré la vague répressive qui s’est abattue sur les militanEs du logement et les occupations d’immeubles vides depuis 2012 !

*****
Pour Mémoire sur la situation à Aubervilliers :
Les habitants de 3 immeubles squattés avaient été expulsés coup sur coup, sans relogement, entre septembre 2013, et mai 2014. Ils s’étaient unis, avaient été rejoints par les sinistrés de la rue des postes non relogés (incendie de juin 2014), que la mairie refusait de reconnaître, car ils étaient locataires non déclarés d’un marchand de sommeil.

Il s’en était suivi un campement de 10 semaines, dans Aubervilliers, au cours duquel les sans logis avaient déposé des recours DAHO.

Fin août, après avoir été reconnus prioritaires, et sans réponse du Préfet du 93, les sans logis avaient réquisitionné ces locaux vacants depuis plus d’un an et s’étaient organisés pour gérer les  lieux. 

Les  syndicats de salariés de Pôle Emploi et de la DIRECCTE (SUD Emploi IDF, SUD Travail RP, CGT SETE Paris, SNUTEFI-FSU Idf), ainsi que des organisations du comité de soutien (Sud éducation Créteil CGT, CGT Educ'action, Solidaires 93, CGT Saint Gobain Recherche, Front du Peuple) , avaient apporté leur soutien aux sans logis, mais la direction de Pôle emploi, disposant d’un droit d’usage,  avait néanmoins lancé une procédure d’expulsion.

Plusieurs marches et rassemblements avaient été organisés en direction de pôle emploi.

La Mairie d’Aubervilliers, sollicitée activement par les sans logis et le comité de soutien, avait transmis un courrier au Préfet lui demandant de mettre en œuvre un hébergement.

DAL partage le soulagement des habitants du 81, à l’issue de cette décision et de l’expiration du délai d’appel, qui prend en compte la détresse des sans logis d’Aubervilliers, le courage dont ils font preuve depuis plus d’un an dans leur combat pour s’en sortir, et le non respect par l’État de ses obligations légales en matière de logement des sans abris.

Désormais, la Préfecture dispose d’un délai de 15 mois pour engager des discussions et mettre en place des solutions conformes à ses obligations et aux attentes des occupants.

Les habitants du 81, DAL et leur comité de soutien demandent :
- L'arrêt des expulsions sans relogement
- Le relogement de tous les habitants
- La régularisation de ceux et celles qui sont sans papier
- Une table ronde avec la direction de Pôle Emploi, la Préfecture et la Ville pour mettre en place des solutions de relogement

* Nous avons préféré attendre qu’expire le délai d’appel avant de faire connaître cette décision du “bon juge”.
** Ce jugement rappel opportunément qu’un amendement adopté dans la loi ALUR, défendu par le député André Chassaigne à la demande du DAL avait renforcé la possibilité d’octroyer des délais renouvelables pour les personnes reconnues prioritaires DALO ou DAHO.

Droit au logement :
http://www.droitaulogement.org/

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