Jeudi 19 septembre, dans le cadre d’une plainte contre X pour violation de domicile et dégradation d’un immeuble squatté en juillet par des familles sans-abris, 5 membres de l’association Droit Au Logement 33 placés déjà en garde à vue auparavant pour la même affaire, se sont rendus à une convocation judiciaire à 8h du matin. Ils ont été aussitôt placés une nouvelle fois en garde à vue. De crainte que cela devienne pour le DAL33 maladie chronique, l'association tient à s’élever contre cette pratique qui tend à faire passer de simples militant(es) pour de redoutables délinquants.
Une nouvelle journée d’activités de soutien en plus des autres activités personnelles familiales et professionnelles, s’est perdue dans les cellules grises de l’Hôtel de Police. Ce temps perdu tue le militant comme il peut. Évidemment, aucun élément ne justifiait ce traitement. Les 5 militants sont sortis à 18h sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. Un large comité de soutien était là pour les accueillir. Le DAL33 tient à remercier les personnes, associations et syndicats qui étaient présents.
A cette heure, le DAL33 exige encore la restitution des biens personnels et professionnels saisis lors de la perquisition qui a précédé la première garde à vue du jeudi 18 juillet. Il exige aussi également la publication du droit de réponse à l’article du quotidien régional Sud Ouest qui traite de l’affaire à l’origine de l’enquête menée exclusivement contre le DAL. C’est aussi un droit tout comme l’est le droit au logement.
Vendredi 27 septembre 2013
DAL33